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14/06/2025 : Journée mondiale des donneurs de sang

Le 14 juin marque la Journée mondiale des donneurs de sang, une occasion essentielle pour rappeler l'importance de ce geste altruiste qui sauve des vies.
Publiée le 03/06/2025
À l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, célébrée chaque année le 14 juin, il est plus que jamais important de rendre hommage à celles et ceux qui donnent leur sang et sauvent des vies.
Chaque jour, des milliers de patients ont besoin de transfusions sanguines : victimes d’accidents, patients atteints de cancers, femmes ayant accouché dans des conditions difficiles, ou encore personnes souffrant de maladies chroniques comme la drépanocytose. Une seule poche de sang peut sauver jusqu’à trois vies.
Et pourtant, les réserves de sang ne sont jamais acquises. Le sang ne se fabrique pas, il ne peut être obtenu que grâce à la générosité des donneurs. En France, les besoins sont constants : il faut 10 000 dons de sang par jour pour répondre à la demande.
Le don de sang est un acte de solidarité concret, vital et accessible à presque tout le monde, la vie de nombreux patients dépend d'une transfusion rapide.
Vous avez entre 18 et 70 ans, vous pesez plus de 50 kg et êtes en bonne santé ? Alors vous pouvez probablement donner. Cela ne prend que quelques minutes, et cela peut faire une différence immense.
Renseignez-vous auprès de l’Établissement Français du Sang (EFS) pour connaître les lieux de collecte près de chez vous, ou consultez leur site internet. Il est aussi possible de donner son plasma ou ses plaquettes, tout aussi précieux.
La Journée mondiale des donneurs de sang est une belle occasion de remercier ceux qui donnent déjà régulièrement, mais aussi de sensibiliser de nouveaux donneurs. Si vous n’avez jamais donné, pourquoi ne pas faire le pas cette année ?
Donner son sang, c’est offrir un peu de soi pour beaucoup de vie.
N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre pharmacien ou votre médecin traitant si vous avez des questions sur les conditions pour donner ou sur le déroulement du don.
Journée mondiale de la sclérose en plaques

À l’occasion de la Journée mondiale de la sclérose en plaques, qui a lieu chaque année le 30 mai, il est essentiel de mieux comprendre cette pathologie encore trop méconnue afin de mieux accompagner les personnes qui en sont atteintes.
Publiée le 22/05/2025
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique chronique, auto-immune, qui affecte le système nerveux central. Elle survient lorsque le système immunitaire attaque la myéline, la gaine protectrice des fibres nerveuses, entraînant une altération de la transmission des messages nerveux entre le cerveau et le reste du corps. Cela peut provoquer une grande variété de symptômes : troubles de la motricité, troubles visuels, fatigue intense, engourdissements, ou encore troubles cognitifs.
Il n’existe pas encore de traitement curatif de la SEP, mais des traitements permettent aujourd’hui de ralentir l’évolution de la maladie et d’atténuer les poussées. En pharmacie, différents types de médicaments sont délivrés, notamment des traitements de fond immunomodulateurs ou immunosuppresseurs, prescrits par les neurologues. On trouve aussi des traitements symptomatiques, par exemple contre la spasticité musculaire, la douleur neuropathique, ou encore les troubles urinaires ou du sommeil.
Il est crucial pour les patients de bien suivre leur traitement et de signaler tout effet indésirable. Le pharmacien et son équipe apportent conseils et accompagnement dans la gestion quotidienne de leur pathologie. Ils font aussi le lien avec les autres professionnels de santé pour garantir une prise en charge optimale.
La Journée mondiale de la SEP du 30 mai prochain est l’occasion d’en parler autour de soi, de briser les tabous et de mieux comprendre les défis invisibles que rencontrent les personnes atteintes. Ensemble, nous pouvons faire progresser la sensibilisation et la solidarité.
En 2025, plusieurs traitements innovants pour la sclérose en plaques sont en cours de développement :
Tolebrutinib : Cet inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton (BTK) à pénétration cérébrale a obtenu la désignation de «Médicament innovant» de la FDA pour le traitement de la SEP secondairement progressive sans poussées. Les résultats de l'étude de phase III HERCULES ont montré que le Tolebrutinib ralentit la progression du handicap dans cette forme de la maladie, offrant une nouvelle option thérapeutique pour les patients concernés.
Frexalimab : Cet anticorps anti-CD40L développé par Sanofi a montré un potentiel significatif dans le traitement de la SEP récurrente-rémittente. Les résultats d'un essai de phase II ont mis en avant l'efficacité et la sécurité de ce traitement potentiel.
MOR103 (GSK3196165) : Cet anticorps monoclonal ciblant le facteur de stimulation des colonies de granulocytes-macrophages (FSC-GM) est en cours d'évaluation pour le traitement de la SEP. Il a montré une bonne tolérance chez les patients atteints de SEP récurrente-rémittente et de SEP progressive secondaire, avec des effets indésirables généralement légers à modérés.
Ces avancées thérapeutiques offrent de nouvelles perspectives pour la prise en charge de la SEP, en particulier pour les formes de la maladie jusqu'alors dépourvues de traitements efficaces.
Allergies alimentaires chez l'enfant : comprendre et prévenir les risques

Les allergies alimentaires touchent de plus en plus d’enfants, posant des défis majeurs en matière de diagnostic, de traitement et de prévention. Focus sur le rôle essentiel de la pharmacie dans la prise en charge et la sensibilisation.
Publiée le 09/05/2025
Les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes chez les enfants et peuvent provoquer des réactions parfois graves. Il est donc essentiel de bien les comprendre pour mieux les prévenir et les gérer au quotidien.
• Qu’est-ce qu’une allergie alimentaire ?
L’allergie alimentaire est une réaction excessive du système immunitaire face à une substance normalement inoffensive, appelée allergène. Chez l’enfant, les allergènes les plus courants sont :
➢ Le lait de vache
➢ Les œufs
➢ Les arachides et fruits à coque
➢ Le poisson et les fruits de mer
➢ Le blé et le soja
Les symptômes varient d’un enfant à l’autre. Ils peuvent être légers (démangeaisons, rougeurs, maux de ventre) ou plus sévères, comme un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique nécessitant une prise en charge urgente.
• Comment prévenir et gérer une allergie alimentaire ?
1. Identifier les allergènes
Un diagnostic précis est essentiel. En cas de doute, des tests allergologiques peuvent être réalisés par un médecin pour identifier les aliments à éviter.
2. Adopter un régime alimentaire adapté
Une fois l’allergène identifié, il est indispensable de l’éliminer strictement de l’alimentation de l’enfant. Il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives aux produits allergènes, disponibles en pharmacie ou en magasin spécialisé.
3. Avoir toujours un traitement à portée de main
En cas de réaction allergique, certains médicaments peuvent être utiles :
Les antihistaminiques en sirop ou comprimés pour calmer les réactions légères (démangeaisons, rougeurs).
L’adrénaline auto-injectable (prescrite par un médecin) pour prévenir les réactions graves, notamment le choc anaphylactique.
Les crèmes apaisantes en cas de manifestations cutanées.
4. Sensibiliser l’entourage
Il est important d’informer l’école, les proches et les encadrants de l’enfant sur ses allergies et sur la conduite à tenir en cas de réaction.
Le rôle de votre pharmacien : Votre pharmacien et son équipe sont là pour vous conseiller sur les produits adaptés aux enfants allergiques : alternatives alimentaires, médicaments en cas de réaction et dispositifs d’urgence comme l’adrénaline auto-injectable. N’hésitez pas à leur poser vos questions ! En cas d’allergie alimentaire, vigilance et anticipation sont les clés pour assurer la sécurité et le bien-être de votre enfant.
Consommation de chocolat : quels impacts sur la santé

Les fêtes de Pâques donnent l'occasion de faire un point sur le chocolat, ses bienfaits et les risques engendrés par une consommation excessive.
Publiée le 18/04/2025
Chaque année, les fêtes de Pâques marquent une explosion de la consommation de chocolat, sous toutes ses formes. Lapins en chocolat, œufs fourrés ou encore tablettes gourmandes, cette période est synonyme d’excès pour de nombreux amateurs. Mais que se passe-t-il après ces festivités ? Quels sont les impacts de cette surconsommation sur la santé et sur l’environnement ?
Selon les statistiques, la consommation de chocolat augmente significativement autour de Pâques. En France, cette période représente environ 10 % des ventes annuelles de chocolat. Si ce plaisir sucré apporte un réconfort gustatif immédiat, il n’est pas sans conséquences.
🍫 Les bienfaits du chocolat : plaisir et nutrition
Le chocolat, lorsqu’il est consommé avec modération, peut être un véritable allié bien-être. Le chocolat noir, en particulier, est riche en flavonoïdes, des antioxydants qui aident à lutter contre le stress oxydatif et peuvent avoir un effet protecteur sur le cœur. Il contient également du magnésium, un minéral essentiel qui contribue à réduire la fatigue, réguler le stress et soutenir le bon fonctionnement du système nerveux. Par ailleurs, le chocolat stimule la production de sérotonine, l’hormone du bonheur, ce qui peut améliorer l’humeur et apporter un effet réconfortant. Une petite portion de chocolat noir peut donc s’intégrer dans une alimentation équilibrée tout en procurant un vrai moment de plaisir.
⚠️ Les risques d’une consommation excessive
Mais comme pour tout plaisir sucré, l’abus de chocolat n’est pas sans conséquences. Les chocolats au lait, fourrés ou blancs sont souvent très riches en sucres et en graisses saturées. Une consommation excessive peut entraîner une prise de poids, perturber la digestion (ballonnements, nausées), favoriser l’apparition de caries et augmenter le risque de maladies métaboliques comme le diabète de type 2. Chez les enfants, une consommation trop importante peut aussi engendrer de l’agitation, des troubles du sommeil ou une perte d’appétit pour des aliments plus nutritifs. Il est donc essentiel de savourer le chocolat de façon raisonnable, en veillant à ne pas en faire une habitude quotidienne trop généreuse.
Après la période de Pâques, il est conseillé de rééquilibrer votre alimentation, d'éviter les grignotages et pourquoi pas transformer les restes de chocolat en recettes faites maison : gâteaux, mousses ou boissons. Vous pouvez également en faire don à des associations ou le partager avec vos proches.
🌍 Des répercussions sur l’environnement
Au-delà des aspects sanitaires, la production de chocolat soulève également des enjeux écologiques. La culture du cacao est responsable de déforestations massives, notamment en Afrique de l’Ouest. De plus, la production intensive met sous pression les ressources naturelles et engendre une empreinte carbone importante. Opter pour du chocolat issu du commerce équitable et de l’agriculture durable permet de limiter ces impacts négatifs.
N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien et à son équipe officinale si vous avez des questions sur l’alimentation, la digestion ou tout autre sujet de santé !
Journée Mondiale de l'Hémophilie 17 avril 2025

L’hémophilie est une maladie rare qui touche la coagulation du sang, entraînant un risque accru de saignements prolongés. Bien qu’elle soit principalement d’origine génétique, des solutions existent pour mieux la gérer au quotidien.
Publiée le 10/04/2025
L'hémophilie est un trouble héréditaire rare mais grave qui affecte la capacité du sang à coaguler normalement. Cette condition est principalement associée au chromosome X et affecte principalement les hommes, bien que les femmes puissent être porteuses et transmettre le gène à leur descendance. Les personnes atteintes d'hémophilie ont souvent des saignements prolongés, ce qui peut entraîner des complications potentiellement mortelles. À l'occasion de la Journée Mondiale de l'Hémophilie le 17 avril prochain, voici comment mieux comprendre cette maladie, ses causes, symptômes et traitements.
🩸 Qu’est-ce que l’hémophilie ?
L’hémophilie est due à un déficit ou une absence de certaines protéines de coagulation dans le sang, ces protéines sont essentielles pour former des caillots sanguins et arrêter les saignements.
L’hémophilie A (la plus fréquente) est causée par un manque du facteur VIII.
L’hémophilie B, est liée à un déficit en facteur IX.
Cette maladie touche principalement les garçons et se manifeste par des hémorragies spontanées ou prolongées après une blessure, une intervention chirurgicale ou même un simple choc.
🩸Quels sont les signes à surveiller ?
Bleus fréquents et importants.
Saignements prolongés après une coupure, une extraction dentaire ou une vaccination.
Douleurs articulaires dues à des saignements internes répétés, pouvant entraîner des complications sur le long terme.
🩸Comment traiter et prévenir les complications ?
Bien qu’il n’existe pas encore de traitement curatif, la prise en charge repose sur :
Les injections de facteurs de coagulation : administrées en prévention ou en cas de saignement, elles permettent de compenser le déficit en facteur VIII ou IX. Ces injections peuvent être effectuées à domicile par les patients eux-mêmes ou leurs soignants, dès qu'un saignement se produit.
Les traitements récents : certaines thérapies visent à prolonger l’effet des facteurs de coagulation ou à réduire le besoin d’injections fréquentes. Certains médicaments stimulent également la production de facteurs de coagulation dans le corps.
La thérapie physique : méthode de traitement agissant sur le corps en utilisant les lois de la physique, elle peut être recommandée pour renforcer les muscles et les articulations et réduire le risque de saignements internes.
Les soins en cas de saignement : en cas d’hémorragie, une prise en charge rapide est essentielle pour éviter des complications articulaires ou musculaires.
🩸Le rôle de la pharmacie dans l’accompagnement des patients hémophiles
Votre pharmacien et son équipe sont des interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner au quotidien en cas de doute ou de question sur la gestion de l’hémophilie, ils peuvent vous conseiller sur :
Les traitements injectables et leur bonne utilisation.
Les antalgiques adaptés (évitez l’aspirine et les anti-inflammatoires qui augmentent le risque de saignement).
Les pansements hémostatiques pour limiter les petits saignements du quotidien.
Les compléments alimentaires favorisant une bonne santé osseuse et articulaire, car les articulations des personnes hémophiles sont souvent fragilisées.
L'hémophilie reste une condition médicale complexe qui nécessite une gestion attentive et des soins spécialisés. Grâce aux progrès de la médecine, de nombreux patients atteints d'hémophilie peuvent mener une vie active et épanouissante avec un traitement approprié et une surveillance régulière. Cependant, la sensibilisation continue et la recherche de nouvelles thérapies restent essentielles pour améliorer les perspectives et la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie rare mais importante.